La première séquence de mes vacances d’été était dans le Nord, les Hauts-de-France. Particulièrement, 3-4 jours passés à découvrir Lille, la ville de ma chère amie S.
De retour depuis une semaine, quels sont les souvenirs qui me viennent à l’esprit, immédiatement ? Les grands traits saillants qui apparaissent lorsque je plisse le cerveau ?
Gourmande que je suis ! Bien sûr, les Merveilleux, petits et grands, engloutis avec délice, j’attendais ces retrouvailles depuis plusieurs années ! Oui, je sais, on trouve les mêmes à Bordeaux maintenant, mais ce n’est pas pareil ! Les manger à Lille, c’est comme voir un film en V.O. ou lire un livre dans le texte. Je n’ai pas encore pu me résoudre à goûter la version exportée, ce serait comme un sacrilège…
Ensuite, les frites Meunier, divine surprise à partager, accompagnant une bière fraîche en terrasse, le must de la Grand’place. Aussi, les gaufres salées comme des sandwichs et les nachos du fast-food éponyme en face de la gare de Lille Flandres. Et la pinte de bière sirotée au soleil à la ferme urbaine de Saint-Sô, servie dans un bus londonien rouge. Et le regret éternel de ce saucisson que nous ne pûmes manger concomitamment, le serveur s’étant coupé un bout de doigt avec la trancheuse….
Je me souviens aussi d’une belle soirée chaleureuse inter-générationnelle autour de burratas, valpolicella, pizzas délectables, clôturée par un tiramisu surprenant au speculoos : vive le métissage ! Et que dire des hamburgers, bruxellois pour le coup, qui ont couronné une marche interminable à la recherche du restaurant parfait.
Mais nos aventures nordiques ne furent pas que diététiques ! Une découverte majeure a été culturelle : La Piscine de Roubaix, à 30 minutes maximum de métro ou tramway de Lille, est un bijou dans lequel j’aurais aimé passer plus de temps. Ancienne piscine municipale reconvertie avec brio architectural en musée, ce lieu magique abrite la petite châtelaine de Camille Claudel ! Mais aussi des petits ours blancs de Pompon, des collections de tissus et de robes, une ribambelle de statues, des tableaux, un jardin thématique, des cabines de bains d’époque…
Les statues fantastiques d’Eldorado Lille 3000, disséminées dans la ville et jusqu’à Roubaix, ont coloré nos balades diurnes et illuminé les nocturnes. Nous sommes aussi partis à pied à la recherche d’oeuvres monumentales de street-art sur des façades d’immeubles. Et le feu d’artifice du 14 juillet, au parc de la Citadelle, a offert le bouquet final le plus époustouflant qu’il m’ait été donné de voir ! Impossible de se retenir de hurler de joie et d’applaudir devant ce tsunami d’explosions pailletées, cette déferlante enchantée infinie qui nous a laissés ahuris de bonheur sur la pelouse.
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