Ma citation phare en développement personnel (1’30 de lecture)

« Time management is really a misnomer. The challenge is not to manage time, but to manage ourselves » Stephen R Covey

Je tente une traduction : Le terme « gestion du temps » est vraiment inadéquat. Le défi n’est pas de gérer le temps, mais de nous gérer nous-mêmes.

Et c’est la même chose pour l’argent, l’attention, la parole etc… Je n’ai plus la représentation que ces ressources sont des éléments extérieurs que nous devons arriver à gérer : c’est notre rapport à elles et la manière dont on gère nos émotions, nos comportements, nos intentions qui sont les vrais sujets.

Ce qu’il faut d’abord se demander, c’est si nous avons une vision claire de nos intentions profondes. Nous sommes-nous même posé la question, ou nous laissons-nous porter par la vie et le temps qui passe comme un bouchon sur l’océan ?

Qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? Qu’est ce que je veux accomplir, réaliser, quels sont mes désirs les plus chers, les valeurs qui me portent, qu’est-ce qui est le plus important à mes yeux ?

Donc qui suis-je et où veux-je aller en quelque sorte… Questions existentielles par excellence…

Lorsque je serai très vieille et que je regarderai ma vie depuis le couloir de la porte de sortie, quel paysage voudrais- je avoir dans le viseur pour me sentir en paix avec moi-même ? Comment puis-je répondre à cette question : je serai sereine et satisfaite si ….. ?

Paysage existentiel

A vous de compléter la question.

Il est probable de ressentir de fortes émotions face à ces questions. Des ressentis corporels. Peut-être de l’angoisse.

Et si je n’ai pas les réponses ? Et si je ne sais pas ? Et si je ne trouve que du brouillard, du fouillis, du vide ou pire, des regrets, dans ma tête et dans mon cœur ?

Il y a sans doute un gros travail à faire pour y répondre. Sacraliser des plages de temps, peut-être après avoir repoussé pendant des mois parce que « je ne suis jamais seul.e, j’ai trop de choses à faire et je n’ai pas le temps. Et je ne sais pas vraiment ».

Du temps et de la volonté sont nécessaires pour y réfléchir, laisser notre esprit cheminer, écrire pour fixer les idées, en entonnoir, des grandes lignes puis des réponses plus précises. Jusqu’à un énoncé lisible et qui sonne juste en nous.

Comment voyais-je ma vie quand j’étais enfant ? Que voulais-je devenir ? Quelles sont les valeurs profondes qui me tiennent à cœur ? Les activités que je préfère et que je ne fais pas ? Les personnes que j’aime et que je ne vois pas ? Les rêves que j’ai et que je laisse en friche, atrophiés dans un coin de ma tête ? Ce que j’ai envie de transmettre à mes enfants ?

Si toutefois on souhaite le faire. C’est ok aussi de rester dans le flou et de continuer à avancer en se laissant porter par les courants de la vie.

Puis on peut revenir dans une réflexion plus terre-à-terre, plus rationnelle : que dois-je faire pour y arriver ? …..

Il me reste X années à vivre, X semaines.

Quelles actions vais-je poser et dans quel ordre, dans ce capital de temps qui me reste ?

J’ai maintenant mes objectifs à long terme, comment je les décline en objectifs à moyen terme, à court terme, en to-do list pour cette année, ce mois-ci, cette semaine ? Comment je me mets en mouvement dans le bon sens dès aujourd’hui ?

Comment j’active ma volonté, mon désir, à chaque instant, pour avancer et me comporter en cohérence  avec ma vision ? Et donc bien gérer mon rapport au temps, à l’attention, à l’argent, conformément à mes rêves et projets.

Comment je fais triompher ma volonté ? Que dois-je faire pour que mes rêves se transforment en projets puis en actions concrètes ?

Qu’en pensez-vous ? C’est un sacré challenge, non ?

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